Quel rapport entre un commis de cuisine à Angers et le prix Nobel de littérature 2010?

Mario Vargas Llosa, a reçu le prix Nobel de littérature en 2010

pour « sa cartographie des structures du pouvoir

et ses images (…) de défaites des individus ».

On peut dire qu’Abdourhamane Ndiaye (à gauche)

a remporté une victoire de prestige à Nogent

face au Péruvien Carlos Stephan Cosio,

dont l’entraîneur Patrick Athman

connait bien Brissarthe, puisqu’il a fait

toute sa carrière comme agent de la DDE !

Carlos Cosio a disputé une soixantaine

de combats amateurs en Argentine.

A 23 ans, lui qui avait pour idole Julio Cesar Chavez,

rencontre à deux reprises, Matias Rueda,

et obtient la première fois, comme un fait d’arme,

un match nul face à celui qui rencontrera

plus tard, Oscar Valdes.

Il passe professionnel à 27 ans

et décide avec sa femme d’origine angevine,

après neuf combats, de traverser l’Atlantique

pour continuer l’aventure. Il livre son premier combat à Caen, devant 4000 personnes face à Mehdi Sellami.

Il obtient un match nul contre Jamie Bidwell en 2018 à Châteauneuf-sur-Sarthe, et a rencontré après le confinement, le très prometteur Christ Esabe.

Les prestations de cet homme qui, dans la vie de tous les jours, est commis de cuisine dans un restaurant d’Angers, évoquent le héros discret, l’utopie archaïque, le langage de la passion ou la tentation de l’impossible, comme autant de titres du premier écrivain étranger publié de son vivant dans la collection Gallimard.