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Un mois vient de passer depuis la demi-finale de Nadal contre Del Potro, à Roland Garros. Si la presse a communiqué pendant 48 heures, sur le drame qui s’est produit le même soir, au palais des sports Alexis Vastine de Pont-Audemer, depuis que Bésarion Khutuashvili est parti disputer une demi-finale de coupe de France contre Dylan Brégeon, elle semble maintenant bien plus affairée à vendre du papier, sur la demi-finale de coupe du monde de foot, que de parler de cette vérité qu’on ne veut pas voir. Pour ceux qui voudraient pourtant être informés, ce silence radio, est vécu comme une censure. Car en parler, c’est aussi ne pas oublier et ne pas détourner le regard. Pour la famille dans l’épreuve, c’est lui dire qu’on la soutient et qu’on aimerait tellement avoir des nouvelles, tant soient peu rassurantes. Pour sa famille, pour son entraineur, pour son adversaire, et pour le médecin de ring