Faites le, au nom du père...
Rappelait, à l’envie, l’entraîneur Gérard Mulhauser à ces trois boxeurs qui ont été les têtes d’affiche d’un gala à Compiègne, en mars 1987 Le père, c’est Michel Secci, cordonnier de son état, et ces jeunes hommes au regard déterminé, qui ont appris tous les trois, le métier de cordonnier, sont ses trois fils. Il y a de gauche à droite, Jean-Michel le cadet, Antonio l’ainé et Giglio. Cette photo des « trois mousquetaires », comme disait le père, a été prise par Paul Levert, le photographe du « Parisien », dans les baraquements de la rue des réservoirs, qui servaient de salle d’entrainement. La carrière prometteuse de Tonio, le plus doué a été stoppée par deux KO, à un mois d’intervalle contre Farid Gallouze et Laurent Grimbert. Giglio s’est arrêté dans l’antichambre des indépendants aux portes du professionnalisme, avec pour l’anecdote, deux victoires (et un match nul), en amateur, contre Jean-Christophe Vitu, le père de « TiTi ». Et Jean-Michel, dans cet engrenage familial, a tiré son épingle du jeu, en décrochant le titre de Champion de France Cadet en 1987, dans la même promotion que le futur champion du monde, Julien « BoBo » Lorci.
