Ternois au rapport !
Après une quinzaine de combats amateurs sous la férule de monsieur Pierre Coquelet, où il mettait les gants "pour rire" avec Charles Paté, le "speaker amateur" Joël Lefebvre a occupé le poste de délégué fédéral pendant près de trente ans.
Il a dû se résoudre à apposer sa signature pour la seule défaite de la carrière de Franck Nicotra, à Amiens, lors d'une demi-finale mondiale contre l'américain Antoine Byrd, à Méga Cité. Réputé comme autoritaire et intransigeant, il se rappelle avoir ordonné d'arrêter les "Tambours du Bronx", car il ne voulait pas de bruit, pour le directeur du combat qui donnait ses commandements. Il a supervisé Fabrice Bénichou, Julien Lorcy, Jean-Baptiste Mendy et Jean-Marc Mormek. Pour rien au monde, il n'aurait voulu laisser sa place, quand Alain Simon boxait. "Le règlement, je l'ai lu, je l'ai appris et je l'ai appliqué. Et si je fais des vers sans en avoir l'air et de la poésie sans en avoir envie, j'ai toujours répété, à qui voulait m'entendre, qu'il valait mieux boire un verre "aux caves de Bordeaux", que d'être mis en bière aux monuments funéraires, chez André Bernasconi, sur le trottoir d'en face, rue Jean Moulin" une autre grande figure de la résistance.
