Le mythe de Sisyphe heureux
(Albert Camus, Gallimard 1942)
Est-ce que la vie vaut la peine d'être vécue ?
Vivre sa passion, en marge d'un bonheur déçu
par des victoires qui se refusent,
et le silence du monde, si il ne reste plus rien
en dehors de la boxe,
par rapport au temps qui passe
et à la beauté périssable.
Au lieu de maudire les Dieux,
il s'en affranchit et devient libre
de la destinée qu'il a choisi.
Chaque instant de son parcours contrarié
lui appartient et il reste maître de son destin.
La liberté et la sagesse lucide de l'homme absurde,
pour vivre son chatiment en toute conscience.
La lutte vers les sommets
porte la récompense en elle même.
Il faut imaginer Sisyphe heureux !
Vivre une expérience, un destin, c'est l'accepter pleinement!
Texte inspiré de l'article de Wikipédia
Ce jeune amiénois de 23 ans, d'origine tunisienne, a disputé dans les catégories jeunes, quatre demi-finales nationales qu'il a toutes perdues (deux décisions étaient peut-être contestables).
Quand il dispute la finale il y a deux ans à Fontenay-sous-Bois, il pense que c'est la bonne, mais il perd par manque d'agressivité contre Sofiane Oumiha, qui s'entraînait déjà à l'Insep et qui deviendra vice champion olympique aux derniers jeux de Rio.
Passé maintenant professionnel, il continue de rêver de championat du monde et son nouvel entraîneur Giovanni Boggia, va tout faire pour l'aider à gravir les échelons pour atteindre cette consécration.
